[The sand mandala]
 

Thangka
Calligraphy
Sand Mandala

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



The art of sand Mandala

"Mandala" is a Sanskrit word which is often translated as the "universe". The Sand Mandala (Tibetan: kilkhor) is a Tibetan Buddhist tradition involving the creation and destruction of mandalas made from colored sand. A sand mandala is ritualistically destroyed once it has been completed and its accompanying ceremonies and viewing are finished to symbolize the Buddhist doctrinal belief in the transitory nature of material life. This representation shows the enlightened qualities of a particular Buddha that sits in the center of a lotus. With four gates to the cardinal directions and lotus in the centre, palace gardens are surrounded with auspicious signs, banners of victory, three wish-fulfilling gems etc. Three circles of which one being lotus petals, symbolizes the fundamental purity of this perfect universe. Indeed, as the lotus is born in the mud, through water and other elements and flourishes in pristine and fragrant flower, mandala, although existing among the universe is not stained by ignorance or our suffering - and manifests the essential purity of enlightenment. The Awakening is as indestructible as diamond and therefore the second concentric circle is that of vajras or adamantine scepter. Finally, one can see the last circle of fire that extends to infinity as a mandala is without assignable limits and materializes a primordial wisdom which removes the darkness of ignorance: the attachment of an innate self.

Mandalas can be found as three-dimensional structures of wood or painting on canvas as a support for meditation, but the sand mandalas are best known by his appearance and ephemeral property. The mandala is represented by assemblies that are traditionally dispersed to show the impermanence of phenomenas. And the sands are blessed then poured into a river or lake to symbolize the rebirth that is part of impermanence: causation. Thus, emptiness is manifested by causality and causality can not exist below the emptiness.



L'art du Mandala de sable


«Mandala» est un mot sanskrit pour lequel la traduction «univers» est souvent donnée. On le trouve originellement dans certaines cultures millénaires comme en Inde, et en particulier dans la tradition du Bouddha. Cette représentation manifeste les qualités éveillées de tel ou tel Bouddha qui trône alors en son centre, sur un lotus. Ce lotus siège au sein d’un palais possédant quatre portes aux directions cardinales ; la porte de l’est étant toujours en bas car le disciple initié y entre en premier, comme le soleil apparaît à l’est.  A l’extérieur du palais carré se trouvent les jardins, puis tout le reste de cette «terre pure», avec des signes auspicieux, des bannières de victoire, des arbres aux joyaux exauçant les souhaits, etc. Enfin nous trouvons trois cercles périphériques dont le cercle de pétales de lotus qui rappelle la pureté fondamentale de cet univers parfait. En effet, de même que le lotus naît dans la vase, traverse l’eau et les autres éléments et s’épanouit en une fleur immaculée et parfumée, le mandala, bien qu’existant parmi les univers n’est pas souillé par la gangue de l’ignorance – cause de nos souffrances - et manifeste la pureté essentielle de l’Eveil. Cet Eveil est aussi indestructible que le diamant et c’est pourquoi le deuxième cercle concentrique est celui des vajras ou sceptres adamantins. Enfin, on peut voir le dernier cercle de feu qui s’étend à l’infini car un mandala est dénué de limites assignables et matérialise une sagesse primordiale qui éloigne l’obscurité de l’ignorance : la saisie innée d’un soi.

Etant un univers tout entier, il est donc en trois dimensions et celles-ci peuvent être rappelées par l’épaisseur plus prononcée des premiers motifs au centre et moins présente sur l’extérieur.
On peut trouver des mandalas sous forme de constructions de bois tridimensionnelles ou encore peints sur toile comme supports de méditation, mais les mandalas de sable sont à la fois plus connus et plus marquants par leur aspect éphémère : bien qu’intemporel, le mandala est représenté par des assemblages de sable qui seront traditionnellement dispersés pour montrer l’impermanence des phénomènes produits. Le support resté vide permet aux disciples un retour à la nature essentielle de tout existant : la vacuité d’existence intrinsèque. Et les sables bénis sont ensuite versés dans un cour d’eau pour symboliser le recommencement qui s’inscrit dans l’impermanence : la causalité. Ainsi, la vacuité est manifestée par la causalité et la causalité ne saurait exister en-deçà de la vacuité.

         
             
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